• Les dépossédés - Ursula Le Guin

    Les dépossédés - Ursula Le Guin

     

    Deux mondes se font face : Anarres, peuplé deux siècles plus tôt par des dissidents soucieux de créer une socitété utopique vraiment libre, même si le prix à payer est la pauvreté.

    Et Urras qui a conservé la réputation d'un enfer, en proie à la tyrannie, à la corruption et à la violence.

    Shevek, physicien hors normes, a conscience que l'isolement d'Anarres condamne son monde à la sclérose. Et, fort de son invention, l'ansible, qui permettra une communication instantanée entre tous les peuples de l'Ekumène, il choisit de s'exiler sur Urras en espérant y trouver une solution.

    Après avoir commencé et abandonné La main gauche de la nuit, de la même auteure, je voulais lire autre chose afin de ne pas rester sur ma mauvaise impression.

    Sauf que c'est raté !

    Autant le dire tout de suite, je ne l'ai pas terminé. Cela n'a rien à voir avec l'écriture de Le Guin, qui est fluide, simple sans être pauvre. Non, ce qui m'avait déjà gênée dans La main gauche de la nuit, et une fois encore dans Les dépossédés, ce sont les réactions des personnages.

    L'auteure présente à chaque fois des peuples très différents, afin de se pencher sur les réactions de chacun face à l'autre, de réfléchir à l'altérité. Si l'idée de départ me plait beaucoup, la façon dont elle s'y prend ne me convient pas. En effet, j'ai systématiquement l'impression que les incompréhensions et les mouvements de rejet sont exagérés, bien trop forcés. C'est peut-être parce que j'ai l'habitude de lire de la sociologie, de l'ethnographie et de l'anthropologie que j'ai du mal à comprendre cette fermeture d'esprit, cette façon de camper violemment sur ses positions face à ce qu'on découvre, mais, quoi qu'il en soit, je ne comprends pas qu'on puisse être si obtus.

    Comme le livre tourne principalement autour de ça, de la rencontre entre Anarrestis et Urrastis, et des réactions que cela provoque de part et d'autre, j'ai vraiment eu beaucoup de mal, à tel point que je ne l'ai pas terminé.

    Même si d'ordinaire j'essaie de ne pas m'arrêter à ma première impression quand un livre ou un auteur me déplaît, je ne pense pas retenter un Le Guin avant longtemps.

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