• 2001 : L'odyssée de l'espace - Arthur C. Clarke

    2001 : L'odyssée de l'espace - Arthur C. Clarke

     

    Le vaisseau Explorateur 1 fait route vers Saturne. À son bord, deux astronautes et le plus puissant ordinateur jamais conçu. Cinq ans plus tôt, un étrange monolithe noir a été découvert sur la Lune. La première preuve d'une existence extraterrestre. Et bien longtemps auparavant, à l'aube de l'humanité, un objet similaire s'était posé sur Terre et avait parlé aux premiers hommes. On détecte un nouveau signe de cette présence mystérieuse aux abords de Saturne. Que sont ces mystérieuses sentinelles ? Quel message viennent-elles délivrer ?

    En 2001, l'humanité a rendez-vous avec son destin.

    Je crois que j'ai toujours entendu parler de cette histoire, qu'il s'agisse de l'adaptation de Kubrick ou du livre (plus exactement de la série de livres) et Clarke, mais je n'avais pas forcément plus envie de m'y mettre que ça. Et puis, ayant décidé de m'attaquer à des classiques de la SF, je me suis lancée (d'autant plus que le roman est court, même pas 200 pages).

    Ma première impression est que c'est un roman contemplatif, qui va au même rythme que l'astronef envoyé dans le système solaire après la découverte du monolithe sur la Lune : l'histoire avance lentement, mais le plus petit détail compte, et je me dis d'ailleurs qu'il y en a certainement que je n'ai pas remarqués et qu'il faudrait que je relise le livre pour les saisir. Je pense que cette impression est renforcée par le fait que même lorsque des évènements graves se produisent, le style de Clarke reste calme, fluide, apaisant. Autre point qui m'a sauté aux yeux, j'ai eu l'impression que les humains n'avaient pas énormément d'importance, que leur présence était accessoire, notamment au regard de CARL 9000, l'IA (même si elle n'est pas désignée ainsi) qui dirige l'astronef et aide les astronautes envoyés en mission vers Saturne. Et la fin du roman a renforcé ce ressenti.

    L'autre aspect principal du livre à mon sens, c'est le manque de réponse. Car si l'on devine assez bien le rôle joué par le monolithe auprès des premiers hominidés, et encore par la suite du roman, les personnages n'ont eux aucune réponse aux interrogations soulevées. La fin est même assez frustrante sur ce point, et l'on sent très bien que ce roman a une suite, que rien n'est terminé, et qu'il reste bien des choses à découvrir. Malgré tout, on parvient quand même à avoir une histoire qui se tient et qu'on peut considérer comme complète.

    Par contre, sur certains points de détails on sent bien l'âge du roman (il a été publié en 1968) : les problèmes de démographie évoqués étaient vraiment une préoccupation de l'époque et les prévisions à ce sujet se sont révélées totalement fausses. Ce désaccord entre les idées de l'époque et la réalité actuelle m'a un peu gênée dans ma lecture parce que la crédibilité du roman en prenait un coup à mes yeux, mais j'ai quand même réussi à vite dépasser ce détail pour profiter vraiment de l'histoire.

    Au final, c'est un livre que j'ai bien aimé, mais je n'y ai pas vu le chef d'œuvre auquel je m'attendais. Question d'époque et de génération, probablement.

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 28 Mai 2014 à 12:00
    Je n'ai vu que l'adaptation de Kubrick dont le premier visionnage fût éprouvant mais après un deuxième j'ai beaucoup aimé. En te lisant j'ai l'impression de retrouver des éléments du film comme l'aspect où à la fin on ne comprend pas trop l'idée de l'influence du monolithe. Il faudrait que je me plonge dans le roman. Bonne journée :) .
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